Jean Jose Massol

Publié par Jean José Massol

Né à Perpignan en 1964, ma famille est originaire de l'Aude par mon père et d'origine italienne par ma mère. Mes parents ont la particularité d'être tous les 2 nés en Tunisie et j'ai passé ma jeunesse jusqu'à mes 18 ans à Bastia, avant de rejoindre le Poitou-Charentes en 1982.

 

Professionnellement, j'ai rejoint Nimrod à partir de 2022 ou j'occupe un poste de directeur des opérations, avec pour missions le redressement de l’activité Aérostructures.

 J'étais jusqu’à présent directeur général de Simair, précurseur du groupe BT2I, que j'avais rejoint comme directeur d’usine. Précédemment, j'ai occupé des postes de directeurs d’usine ou d’activités, avec essentiellement des expériences dans l’opérationnel et le redressement d’activités industrielles. j'ai commencé ma carrière dans l’automobile, Valéo, Magneti Marelli, Plastic Omnuim, et poursuivi dans l’électronique et la conversion d’énergie, avant de rejoindre l’aéronautique en 2014.

Centriste, aux valeurs démocrates et sociales, nostalgique du feu CDS, j'adhère à l'UDI à sa création en 2012, puis à une de ces composantes l'Alliance Centriste, séduit par les valeurs et le discourt politiques de Jean Louis Borloo et de Jean Arthuis. Devant les dérives de l'UDI et de son président, en 2020, je rejoins le MODEM. J’ai été élu en 2014 au conseil municipal de Poitiers et présidé le groupe Alliance centriste.

Formation : 

  • Master en Administration des Entreprises 
  • Ingénieur CNAM

​ Entre une droite ultralibérale ou conservatrice et une gauche radicale, il existe une place pour un mouvement progressiste, démocrate, libéral, Social, Européen & écologiste.

Mes valeurs sont celles d'une République laïque dans une économie sociale de marché.

L'Humanisme, La liberté, le respect, la tolérance, la solidarité, le réformisme, l'initiative, la responsabilisation et le pragmatisme.

La liberté individuelle est fondamentale, l’individu prime sur le collectivisme.

Le droit à l’initiative économique est essentiel, avec une juste répartition des richesses.

Démocrate, je suis attaché à la liberté et à une république représentative, délibérative et participative.

Je suis pour un exercice du pouvoir le plus proche du citoyen et je me prononce pour une république décentralisée, partie prenante d’une Europe des nations.

- Fondateur et Administrateur de l'association Agora-2021

- Trésorier de Renaissance Europe 86

- Membre du MODEM depuis 2018

- Ancien Membre de l'UDI

- Ancien membre de l'Alliance Centriste

- Conseiller municipal de Poitiers - Vienne (86) de 2014 à 2020

Président du groupe Centriste et Ecologiste à la Maire de Poitiers

- Candidat aux Régionales en 2021.

- Ancien Membre du conseil Administration du Syndicat Mixte de l'ESC Vienne.

- Ancien Membre de conseil d'Administration du Lycée Professionnel A. Perret.

 

Aristide Briand,

A chacun sa référence politique historique, la mienne est Aristide Briand. Figure majeure de la 3ème République, son parcours politique me parle. D'abord socialiste, il évolue vers le centrisme.

Né le 28 mars 1862 à Nantes et mort le 7 mars 1932 à Paris, est un homme politique et diplomate français qui a été onze fois Président du Conseil et vingt fois ministre.

Il a joué un rôle essentiel dans les relations internationales après la Première Guerre mondiale.

Ministre des Affaires étrangères de façon à peu près continue de 1925 à 1932. Il rêve alors de paix universelle et de construction européenne. Il reçoit le Prix Nobel de la paix en 1926, conjointement avec Gustav Stresemann, pour son action en faveur de la réconciliation entre la France et l'Allemagne (accords de Locarno, 1925).

En 1928, poursuivant son rêve de paix par la sécurité collective, dont l'axe serait la Société des Nations, il signe avec l'Américain Frank Billings Kellogg le pacte Briand-Kellogg visant à mettre la guerre hors-la-loi.

Mais sa construction diplomatique s'écroule marquée par la crise économique de 1929, la montée du nazisme et du nationalisme japonais, l’esprit de Locarno ne devait pas résister à la crise des années 30.

Mais Aristide Briand, a surtout été le père de la loi de 1905 sur la Séparation de l’Église et de l’État, d’abord en commission, puis comme rapporteur du texte devant l’Assemblée nationale, enfin comme ministre ou il a été amené à la mettre en application.

Cette loi témoigne de l’évolution de la pensée politique de cette figure majeure de la Troisième République. D'abord socialiste, il évolue vers le centre pour devenir un libéral pragmatique.

À lire :Gérard Unger, Aristide Briand, le ferme conciliateur, Fayard 2005, 658 p

L’économie sociale de Marché

L’économie sociale de marché, est un modèle économique qui concilie à la fois l’économie de marché et le souci de la justice sociale.

La conception de l'économie de marché sociale lie le principe de la liberté des marchés et celui de la compensation sociale. Ainsi les avantages de l'économie de marché, comme ceux de la liberté économique et du progrès technique, sont mariés avec des objectifs sociaux comme le haut taux d'emploi. À l'opposé, de nombreux désavantages de l'économie ultra libérale anglo-saxonne sont gommés comme l'abus de liberté des marchés.

Dans ce modèle, l'État est le garant de l'ordre économique et social, le premier reposant sur le libéralisme, ce qui nécessite un État doté d'une forte autorité dans le domaine réglementaire. Cette volonté de concilier des éléments apparemment contraires peut apparaître comme l'essence innovatrice majeure de l'économie sociale de marché. Ce n’est pas une sorte de troisième voie entre capitalisme sans limites et communisme collectiviste, il a pour objectif de combiner, sur la base d'une économie concurrentielle, l'initiative privée et le progrès social.

L'État y a une position forte, intervient dans les décisions économiques pour l'intérêt public et se pose en coorganisateur des politiques sociales et économiques. Les bases du système sont le principe de coordination et la concurrence ; la formation de monopole est empêchée. La base de la pensée de l'économie de marché sociale est la personnalité ; l'homme n'est pas ici seulement considéré comme un agent économique mais également comme un acteur social (chacun doit assumer sa responsabilité envers lui-même et autrui). L'État ne participe à l'assistance que si l'homme ne peut s'aider lui-même (principe de subsidiarité).

Au terme actuel de son évolution depuis plus d’un demi-siècle, on peut constater que l’économie sociale de marché européen demeure toujours un système hybride, combinant un certain libéralisme économique et un certain modèle social dont on peut se demander s’ils sont complémentaires ou au contraire à la longue incompatibles. Mais il y a indiscutablement en ce moment, sous l’influence d’une crise économique et sociale persistante et de l’évolution concomitante des idées, une remise en question profonde de la composante sociale du système et le retour à une économie plus régulée.

L’économie sociale de marché n’est pas le premier degré de l’État providence ; elle n’a jamais été conçue comme une « troisième voie » entre socialisme et capitalisme ou comme une convergence des systèmes mais comme une économie de marché perfectionnée et efficace. Ce sont justement les institutions du marché, en situation de concurrence, protectrices de la liberté et instigatrices de bien être qui peuvent atteindre la plupart des objectifs sociaux.

Le progrès social passe par la constitution d’un capitalisme populaire reposant sur l’encouragement à la responsabilité individuelle par la constitution d’un patrimoine personnel obtenu par le travail. L. Erhard expliquait sans aucune ambiguïté sur ce point que : « les termes libre et social se recouvrent (...); plus l’économie est libre, plus elle est sociale, et plus le profit est grand pour l’économie nationale »

L’union européenne s’est construite et a évolué sous l’influence de l’économie sociale de marché, reprenant le vieux rêve de domination continentale face au monde anglo-saxon d’une part et au monde slave d’autre part

L’une des difficultés de la construction européenne est que l’on se réfère de façon valorisée au « modèle allemand » comme capitalisme nationalement organisé alors que cette unification européenne le remet précisément en question ne serait-ce que parce que le dialogue social européen est très loin des règles très formalisées et contraignantes de l’action concertée telle qu’elle est pratiquée en Allemagne.

Il apparaît que le transfert vers le niveau européen, comme vers le niveau infranational, est un moyen pour le patronat allemand de se délester des contraintes de la négociation nationale telles qu’elles ont été fixées dans une phase antérieure du rapport de forces entre patronat et salariés durant laquelle l’intégration dans la compétition mondiale ne fonctionnait pas encore comme levier anti salarial.

Plus encore, l’intégration européenne se faisant de plus en plus par la mise en concurrence des systèmes institutionnels (notamment fiscaux), c’est l’idée même d’une autonomie de la concertation nationale qui est remise en question par la dérégulation compétitive. »

Source : REPERES – module n° 7 – notice – l’économie sociale de marché - FR - final Auteur & © : Richard Stock, European Network for Education and Training (EUNET), 2011

 

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