Hommage à ma mère
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Il n’y a pas de mort
de Max Heindel
Il n’y a pas de mort.
Les étoiles ne s’inclinent sur l’horizon que pour se lever sur un autre rivage, et dans les cieux auréolés, elles scintillent pour toujours.
Il n’y a pas de mort.
Les feuilles de la forêt ne tombent que pour animer l’air invisible;
Les rocs ne se désagrègent que pour nourrir les mousses qu’ils portent.
Il n’y a pas de mort.
La poussière que nous foulons aux pieds, se transformera sous les ondées d’été en grain doré, en fruit sucré, en fleurs irisées des teintes de l’arc-en-ciel.
Il n’y a pas de mort.
Les feuilles ont beau tomber, les fleurs se faner et disparaître, elles attendent simplement que passe l’hiver glacé pour sentir à nouveau l’haleine embaumée de mai.
Il n’y a pas de mort.
Et bien que nous pleurions les formes belles et familières des êtres tendrement aimée arrachés à nos bras démunis, bien que le cœur brisé, sous des vêtements de deuil, nous ayons conduit silencieusement leurs cendres froides dans le lieu du Repos en nous répétant:
« Ils sont morts! »
Non!
Ils ne sont pas morts.
Ils n’ont fait que passer, Par-delà les brumes d’ici-bas qui nous aveuglent vers une vie nouvelle, plus riche de possibilités, dans des sphères plus sereines.
Ils ont abandonné leur vêtement d’argile, pour revêtir une parure radieuse.
Ils ne sont pas partis dans des lointains perdus.
Ils ne sont pas « perdus. » Ils ne sont pas « partis. »
Bien qu’invisibles à nos yeux mortels, ils sont toujours ici.
Toujours ils nous chérissent, nous, leurs aimés qu’ils ont quittés.
Ils ne nous oublieront jamais.
Sur nos fronts enfiévrés nous sentons par instant leur frôlement très doux, tout comme une caresse,
Notre esprit les perçoit, notre cœur est réconforté et retrouve son calme.
Toujours présents, bien qu’invisibles, les esprits immortels de nos aimés demeurent.
Car l’Univers de Dieu est Vie.
Il n’y a pas de mort.
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