Pourquoi je m'engage pour la liste "Ma priorité, c'est vous ! Conduite par Anthony Brottier

Publié le par JJM

Si je m’engage à soutenir Anthony Brottier, c’est qu’après 6 ans comme conseiller municipal d’opposition, le constat est que Poitiers sort affaiblie de ce mandat.

 

Plus encore, Poitiers est une ville en souffrance !

Poitiers fait partie des 250 villes les plus pauvres de France et à ce titre bénéficie de la DSU (dotation de solidarité urbaine), qui permet aux villes dont les ressources ne sont pas suffisantes, de couvrir l'ampleur des charges auxquelles elles sont confrontées.

Elle vient couvrir en partie la présence massive des étudiants, comme aime à le rappeler la majorité actuelle. Mais elle permet aussi de couvrir les besoins des 23% (stagnation depuis 2014) de la population qui vit sous le seuil de pauvreté.

A Poitiers une famille sur deux qui bénéficie du service de la petite enfance, ont un tarif horaire qui est inférieur à un euro,

A Poitiers 6.900 ménages ont leurs revenus qui dépendent à plus de 50% des prestations sociales.

Enfin, A Poitiers le CCAS (centre communal d’action social) a vu son budget entre 2014 et 2019 augmenter 2 fois plus vite que l’inflation.

Poitiers a aussi vu, ses 10 dernières années son nombre d’habitants baisser. Depuis 2009 la ville a perdue environ 1000 habitants, dont une des causes et que « les jeunes couples ne sont pas suffisamment séduits par les services à la population (crèches, sports, transports en commun…) », et ne faisant ici que citer un article d’un journal local de 2017.

Mais Poitiers bénéficie aussi d’une dotation un peu particulière, qui est la dotation nationale de péréquation et qui vise à corriger, « les insuffisances de potentiel financier », en claire, elle vient compenser en particulier la faiblesse de la fiscalité des entreprises.

Poitiers est donc une ville sous pression économique et sociale et dont la pauvreté est ancrée sur le territoire et en particulier dans les quartiers.

 

Ville atypique, elle dépend massivement de l’argent public, directement ou indirectement, et en particulier par l’emploi avec environ 20000 salariés à caractère public.

 

Comme l’a très bien dit en 2016, Alain Rousset, et de façon diplomatique, « une ville comme Poitiers qui atteint ce niveau d’emploi public est une ville déséquilibrée ».

 

Un travail de rééquilibrage des emplois et nécessaire, non pas en réduisant les emplois publics, mais en permettant le développement des emplois marchands.

 

L’injection dans l’économie locale d’environ 100 millions d’euros d’investissement par an (ville et Grand Poitiers) bien que nécessaires à la vie économique, ne permet pas de répondre au principal enjeu, celui de développer l’emplois, qui comme l’écrit l’INSEE dans un rapport sur l’emploi, définit Poitiers « comme une zone fragile en termes d’emplois privé public et qui peine à faire venir des actifs Qualifiés », une pour une ville universitaire.

2 raisons principales à cela :

la 1er, la faiblesse de la part des investissements productifs, ceux qui génèrent de l’activité pérenne,

la 2sd, par le fait que 0,6% de l’ensemble des budgets de Grand Poitiers et consacré au développement économique  là où l’agglomération de La Rochelle y consacre 0,9%, la métropole de Tours 1,2% et celle de Bordeaux 1,5%.

Pourtant cette ville dispose d’un fort potentiel de développement. Avec son université et ses 24000 étudiants, sa ligne TGV qui met Paris et Bordeaux à environ 1heure, son autoroute et encore son aéroport qui connecte Poitiers au hub aérien lyonnais.

Cependant, cela manque t’anticipation et de vision stratégique, sinon, comment expliquer que rien n’a été entrepris pour aménager le quartier de la gare depuis l’arrivée du TGV, ou attendre fin 2016 pour créer une technopole, puis la fusionner, fin 2018, avec celle de la zone du Futuroscope, non sans doleur, puisque refusé dans un premier temps par les adhérents du CEI.

Il est crucial que Poitiers prenne son destin en main, au risque, dans les 10 prochaines années, après la perte de titre de capital régionale et de ses prérogatives, et d’être devenue une simple préfecture, de devenir un territoire, de seconde zone, dans une région Nouvelle Aquitaine dont l’attractivité de Bordeaux ne fait que croitre. 

Ainsi la liste qui a été présentée, le vendredi 7 février, par Anthony Brottier est une liste citoyenne composée d’hommes et de femmes engagés dans la vie active et associative, mélangeant jeûneuse et expérience, et fédératrice d’hommes et de femmes de parcours politiques différents, conscients devant l’urgence de la situation de s’unir derrière Anthony pour réveiller la belle endormie qu’est Poitiers et faire en sorte qu’elle puisse révéler tout son potentiel, au service de tous.

Les 15 et 22 Mars voté pour la liste « Ma Priorité, c’est vous ! ».

 

 

  

 

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